Comprendre ceux qui veulent entreprendre

Bonjour à tous,

Le jour même de la parution de l’article qui m’a été consacré dans l’Est Républicain début mai, M X me téléphonait à midi à la maison et me faisait part de son projet de création d’une nouvelle entreprise. Pourquoi s’est-il adressé à moi ? Et bien vous le saurez en lisant ces quelques lignes.

Nous avons tout d’abord continué nos échanges par courrier électronique puis nous avons fini par nous rencontrer une heure un samedi.

Ce quadragénaire dynamique et posé,  est actuellement à la tête d’une société implantée dans le sud meurthe et mosellan et intervient dans le domaine des loisirs et divertissements depuis de nombreuses années.

Avec le soutien d’un partenaire proche de nos frontières, opérateur historique et d’envergure du secteur, il souhaite créer un site d’entreposage/expédition. A la clé 5 emplois permanents et 10 saisonniers et ce sans nuisances ou caractéristiques extraordinaires ; hormis un trafic routier modéré et ponctuel de poids-lourds et une emprise au sol importante du dépôt en raison de distances minimales à respecter vis-à-vis des tiers. Sans être spécialiste de son métier, je dirai que j’en voudrai bien pour voisin tant cela me semble inoffensif.

Début mai toujours, M X a pris contact par téléphone avec les communautés de communes du toulois et l’EPCI de Colombey puis il a confirmé par courrier établi sur papier à en-tête ses motivations et ses demandes. Il a également sollicité un rendez-vous auprès du nouveau député de la circonscription.

Presque 2 mois après ces démarches aucun résultat tangible n’a été observé et encore moins de réponses même de courtoise obtenue, les uns disant par téléphone que les zones identifiées sur le territoire étaient fléchées vers des projets de centrales photovoltaïques et les autres que la zone était à aménager pour d’autres projets.

Il est vrai que le joli mois de mai 2013 avec ses jours fériés et autres ponts ne favorise pas le traitement rapide des dossiers, mais les structures et personnes précitées croulent-elles en ce moment sous des demandes liées au développement économique local ?

Sans doute M X n’est-il pas dans les « bons réseaux », n’avait-il pas les « bon tuyaux », son projet n’atteint pas la taille critique ou ne repose pas uniquement sur l‘insertion ou des emplois aidés, alors en désespoir de cause il s’est tourné vers moi, modeste et jeune élu du milieu rural.

J’ai pris le temps de l’écouter, de reformuler avec lui ses besoins et de bien cerner sa demande, aujourd’hui on avance doucement ensemble, on étudie avec des collègues élus diverses pistes et je ne peux que lui souhaiter de concrétiser son projet sur notre secteur.